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Aujourd’hui présentation de la déclinaison régionale de la stratégie nationale pour les Aires Protégées.
La stratégie de création des aires protégées (SCAP) avait pour but de développer le réseau des aires protégées et placer au minimum 2% du territoire terrestre métropolitain sous protection forte à l’horizon 2019.
La Bretagne est bien en deçà de l’objectif SAP 2% constituant une des régions les moins bien dotées (cf carte UMS PatriNat ci-dessous).
La nouvelle Stratégie pour les Aires Protégées 2020-2030 (SAP) aura pour le développement d’aire protégées à hauteur de :
– 30% du territoire national et des eaux maritimes sous juridiction ou souveraineté en Protection forte
– 10% du territoire national et des eaux sous juridiction ou souveraineté
et l’amélioration qualitative du réseau actuel :
– gestion efficace et adaptée du réseau d’aires protégées,
– accompagnement des usages durables,
– intégration territoriale et citoyenne,
– renforcement de la coopération à l’international,
– financement des aires protégées
– développement de la connaissance de la biodiversité.
Il reste une marge énorme de progression pour atteindre ces nouveaux objectifs d’autant plus avec la prise en compte des milieux marins pour lesquels la connaissances et intégration de la connectivité Terri-Mer fait toujours cruellement défaut (DSF, SAGE et bassins versants…etc).
Gageons que cette nouvelle volonté de concertation et d’intégration des parties prenantes soit en mesure de faire évoluer de façons effective la protection de la biodiversité bretonne !
Les requins taupes (Lamna nasus) sont des Lamnidae ayant une grande aire de répartition. Ces requins fréquentent principalement les côtes de l’Atlantique Nord et Sud et plusieurs populations ont pu être identifiées. On peut toutefois les rencontrer également dans l’océan Indien et Pacifique en Australie, Chili ou même Brésil.
Soumis à une forte pression de pêche par le passé, leurs pêches est désormais soumise à un moratoire depuis 2010 dans les eaux européennes. Il est ainsi interdit de pêcher et débarquer cette espèce. Dans le cas de pêche accidentelle, le requin doit être remis en mer.
Malgré cette pression anthropique, beaucoup de questions subsistent concernant cette espèce. Pour répondre à certaines d’entre elle, nous avons mis en place un programme de photo-identification, cherchant ainsi à constituer un catalogue des différents individus observé permettant alors de repérer d’éventuels caractéristiques comportementales de cette espèce.
Afin de mettre à bien ce projet nous utilisons des images sous-marines et les traitons de façon informatique en cherchant diverses spécificités propres à chaque individu.
Pour cette étude, nous avons réaliser diverses plongées dans les Côtes d’Armor afin d’observer et étudié ces prédateurs.
C’est ainsi, dans le cadre de notre projet que nous vous sollicitons afin d’agrandir notre base de données. Si vous possédez des images, même anciennes, merci de nous les partager. Ces images seront utilisées dans un but uniquement scientifique. (Une convention peut-être établie si vous le souhaitez. )
L’équipe vous remercie de votre aide.
Nous tenions à remercier Joly plongée, Yves Lefèvre et Didier Brémont pour leur soutien apporté au cours de cette étude.