Bonjour à toutes et à tous, aujourd’hui focus sur la famille des poissons-scies (Pristidae).
Ces espèces nous tiennent particulièrement à cœur et cela fait maintenant plusieurs années que nous les étudions et protégeons activement au sein de l’association.
La famille de Pristidae est composée de cinq espèces de raies, le poisson-scie Tident (Pristis pectinata), le poisson-scie commun (Pristis pristis), le poisson-scie nain (Pristis clavata), le poisson-scie vert (Pristis zijsron) et enfin le poisson-scie à dents étroites (Anoxypristis cuspidata).
Les poissons-scies sont souvent confondus avec le requin-scie du fait de leurs rostres. La principale différence est la position des branchies, tout comme les raies leurs fentes branchiales sont sur la face ventrale contrairement aux requins qui eux les ont sur les flancs latéraux de plus le requin-scie évolue dans des eaux beaucoup plus profondes que le poisson-scie.
Il est aussi possible de les identifier grâce à leur rostre, le rostre de requin-scie possède des barbillons tandis que celui des poissons-scies en est dépourvu. La forme, le nombre de dents, l’espacement entre chacune d’entre elles sont aussi des critères pour les distinguer.
Au-delà du fait de les différencier, le rostre du poisson-scie lui permet de chasser et de manipuler ses proies, le rostre contient des organes sensoriels très développés qui peuvent détecter les petits signaux électriques émis par les proies. Il est utilisé pour assommer ou tuer le poisson avant de le consommer mais aussi pour fouiller le sol et déterrer des mollusques et des crustacés.
Le rostre est donc vital pour les poissons-scies, celui-ci peut représenter entre 20% et 28% de la longueur de l’animal sachant qu’un poisson-scie peut mesurer jusqu’à 7m de long.