Bonjour à toutes et à tous, voici le premier article autour de notre nouveau projet TIDENT et des poissons-scies.
Le poisson-scie reconnaissable par son rostre caractéristique n’est pas une espèce de poisson, mais un proche cousin des requins, au squelette composé de cartilage.
Il appartient à une famille de raies comprenant 5 espèces différentes. Ces dernières occupent les zones côtières tropicales du monde, aussi bien dans l’eau douce, dans les estuaires que dans les mangroves. Aujourd’hui les poissons-scies font partie d’une des familles les plus menacées du milieu marin.
Plusieurs menaces pèsent sur les Pristidae : en particulier la pêche, en effet, ils sont souvent sujets aux prises accessoires, du fait de leur rostre qui s’emmêle facilement dans les filets.
Aussi les poissons victimes de cette pêche se retrouvent régulièrement sur le commerce. Plusieurs parties de leur corps sont utilisées dans le commerce : le rostre comme trophée ou curiosité ; les dents pour les combats de coqs ou des collections ; les ailerons pour la cuisine asiatique, la médecine traditionnelle, les symboles religieux…
Le commerce et la pêche ne sont cependant pas les seules menaces qui rôdent, la pollution et la destruction des habitats sont aussi des dangers imminents pour le poisson-scie. En effet le développement des activités humaines a entraîné une perte et/ou une modification des habitats, impactant directement le cycle de vie du poisson-scie.
Le poisson-scie a disparu localement d’au moins 20 pays, et 43 autres auraient perdu au moins 1 espèce. Il est en effet estimé que, sur les 30 dernières années, leur nombre a diminué de 80% à 95%. L’UICN a donc classé les cinq espèces de poisson-scie en danger d’extinction, dont deux d’entre elles en danger critique d’extinction.
On sait aujourd’hui que la disparition du poisson-scie aurait un grand impact sur l’écosystème marin. Le poisson-scie étant un prédateur supérieur, sa disparition entraînerait un dérèglement de l’équilibre de son milieu et pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le milieu marin.
Le poisson-scie est donc une espèces qu’il est urgent de protéger. Depuis 2007, il est d’ailleurs inscrit à l’Annexe 1 de la CITES qui correspond au plus haut degré de protection. De plus, le commerce international de ce poisson ainsi que des parties de son corps est désormais illégal. Cependant, on retrouve encore des rostres chez les brocanteurs, les antiquaires ou même sur certains sites de revente en ligne. Sans autorisation la vente de toutes parties de poisson-scie est considérée comme illégale et est donc potentiellement sujette à des poursuites judiciaires.
De belles photos en noir et blanc montrent l inconscient des hommes à cette époque et de nos jours ou l informations et libre d apprentissage, toutes cette vies et probablement condamné par cette même inconscience humaine . Merci aux scientifiques qui se bâte pour notre seul maison, la planète Terre.