La famille des poissons-scies (Pristidae) est reconnue comme l’une des plus menacée des espèces d’Elasmobranches au monde. Les cinq espèces de poisson-scie sont classées comme « danger critique » et « en danger » sur la liste rouge de l’UICN avec des populations localement éteintes.
Les poissons-scies font face à deux principales menaces dues à la dégradation de leur habitat et à la surexploitation. Leur long rostre les rend particulièrement vulnérable aux prises par pêche et leur grande valeur est une incitation au marché noir.
Malgré l’inscription de tous les Pristidae à la CITES en 2007, le niveau du marché noir reste important et inquiétant. En France seule, nous estimons que plus de 400 parties de poisson-scie (principalement des rostres) sont vendu en ligne, durant des enchères privées ou dans des brocantes.
La Guyane Française est identifiée comme faisant partie de l’aire de répartition native du poisson-scie commun, tandis que la situation du poisson-scie tident reste incertaine en Guadeloupe où poisson-scie est classé comme possiblement éteint. Cependant de récentes études confirment leurs présences au moins en tant qu’espèces vagabondes et vaudrait la peine de poursuivre la recherche sur l’ensemble des Petites Antilles Françaises.
Il apparait urgent de réaliser une étude consacrée à ces deux poisson-scie, car une gestion durable de sera pas possible sans des connaissances adéquates de la répartition spatio-temporelle de ces deux espèces.
Sur l’ensemble des Caraïbes les connaissances manquent sur le statut du poisson-scie. Les règlementations actuelles sont largement méconnues et une grande campagne d’information et de sensibilisation serait bénéfique. Les aires marines protégées sont également considérées comme des acteurs privilégiés d’information et de préservation d’habitats sains pour le cycle de vie des poissons-scies.
Nos partenaires pour ce projet sont Kap Natirel, le GEPOG, Ifremer, CRPMEM Guyane.
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